l' Histoire de La Ferme à Mézos
Cette maison a été successivement Ferme viticole en étant maison de famille, Relais de Poste, puis appartement d'un coté et Poste de l'autre, pour revenir à sa destination d'origine : Maison de famille équipée en chambres d'hôtes.
Nous retrouvons le nom 'Lacouture' comme famille représentative à Mézos en 1799 puisque c'était l'Agent National à cette époque ( an II du nouveau calendrier républicain). En Périgord, département voisin, nous sommes en pleine histoire de Jacquou le croquant... La Maison fut construite sur la partie finale de l'ancien cimetière* de Mézos ( *années 1800 pour le déménagement du cimetière et premières années 1815 à 24 pour la construction - parcelles sont les numéros 393 p, 402 p, 403 p de la section B. " ancien cadastre" 'septembre 1807' ) qui juxtaient plusieurs propriétés dont une trés grande parcelle de vignes ( emplacement Mairie actuelle, Jardin actuel, école maternelle, fronton et nouvelle Poste. ) Sur le parc à droite de la Mairie d'aujourd'hui, était autrefois bâti, le presbytère. Le Mariage De Monsieur et Madame Juzanx fut célébré le 25 Avril 1825 à Mézos. Vendue sous la forme d'un Airial à Monsieur Labadan en Juillet 1906 qui aura obligation, par conditions précisées dans l'acte de vente, de (...poursuivre, jusqu'à son terme, le bail de la Poste...), cette acquisition lui permis d'augmenter son exploitation viticole située, elle, au nord de la maison. Monsieur Jean Sourgen en héritera de sa Mère et la vendra à Maurice et Nathalie Palem (vos hôtes) au terme d'un acte rédigé à Mimizan le 15 janvier 2007 Sur l'architecture de cette Landaise : Si nous pouvons constater que la grange et la maison principale sont réalisés dans la plus pure tradition locale, nous pouvons également voir que le corps principal est flanqué de deux escroissances dites par nous : 'petites oreilles' En fait, il a était nécessaire aux propriétaires successifs, de créer deux entrées indépendantes compte tenu de l'existence d'un appartement et de son relais de poste. Lorsque nous avons acquis cette maison, elle était divisée en deux par la hauteur avec pour chacune des parties son entrée ; la porte principale ayant était condamnée. De la même façon, l'escalier d'origine existait toujours et desservait l'un des appartements de la maison, l'autre étant desservi par un escalier depuis la deuxième cuisine contemporaine de la maison. La salle à manger actuelle est l'emplacement du bureau du relais postal d'autre fois. Les bois supportent encore les réservations, points d'encrages des grilles. Mais cette pièce avec sa cheminée en marbre noir a vraisemblablement était, à l'origine, la salle à manger de la maison. Le plafond était en plâtre et comportait une rosace. La cuisine d'origine, est la partie salon d'aujourd'hui. Elle a conservé, remis en état, sa cheminée 'monumentale' ses deux grands pieds en granit des pyrénées voisin. En faisant sauter le carrelage récent, puis un lino, nous avons retrouvé le carrelage d'origine dans la partie entrée principale et salon. Dans ce dernier en plus de la cheminée servant à cuire les repas, nous avons retrouvé en carrelage, le soubassement, sans doute, de l'emplacement de l'évier. Aujourd'hui, ces deux pièces qui n'en font plus qu'une, ont retrouvé leurs poutres apparentes d'origine. Au milieu, telle une séparation, l'entrée à garder, pour l'instant, son plafond plâtre.
En 2014 aussi, le rez de chaussé de la maison principale reçoit un nouveau carrelage sur la totalité de la surface de sol. Le tout aprés coulage d'une dalle béton, là ou c'était nécessaire. Le coin bureau est antièrement rénové aprés agrandissement. Sur cette partie des trouvailles : Nous avons désemmurée et restauré une cheminée. Celle-ci a une particularité, elle est trés basse et laisse penser que cette pièce, à l'origine, était la bergerie de la maison. Ce point est confirmé par le fait qu'ayant abattu les plafonds platre pour laisser apparraître les poutres, nous pouvons remarquer d'anciens ancrages de poteaux. C'était, il y a tous lieu de le penser, les poteaux des boxs pour animaux. Nous remercions les Bâtiments de France, son Architecte, son assistante, pour les conseils et prescriptions toujours avisés, voir astucieuse, qu'ils nous ont donné et qui permettent la réalisation de notre projet dans le respect de l'histoire. De telle sorte, par exemple, que le bardage de la grange a été refait à l'identique avec une pose traditionnelle dite : en écaille, non en clin, comme cela se fait sur maisons neuves aujourd'hui. De tel sorte aussi que le nouveau bâtiment en 'L' construit en 2014 pourra avoir une toiture avec une pente longue et l'autre courte, dans la plus pure tradition locale, et à l'identique de la grange. C'est suite à une discussion avec eux, sur les constructions et coutumes landaises, que nous avons entrepris la rénovation de la cheminée principale de la maison. Ce qui nous a permis, sous quatre habillages différents de retrouver l'avaloir d'origine et sous cinq couches de peinture les pieds en pierre des pyrénées sculptée. On parle de nouveau de cette demeure familiale en Radio c'est ICI >>> On en parle dans la Presse c'est ICI >>> |